Soutenance de thèse de Ramona Sandnes

Attachement et détresse psychologique parentale dans le contexte de la grande prématurité / Attachment and parental psychological distress in the context of very preterm birth

Ramona SANDNES, doctorante du CREN, soutiendra le 16 février sa thèse en psychologie intitulée « Attachment and parental psychological distress in the context of very preterm birth » ou « Attachement et détresse psychologique parentale dans le contexte de la grande prématurité » (sous la direction de I. Nocus et F. Bacro).

La soutenance aura lieu le vendredi 16 février 2024 à 15h en C248 Bâtiment Censive : chemin de la Censive du Tertre - Nantes. Il sera également possible d'y assister en visioconférence : envoyer un mail à Ramona SANDNES afin de recevoir le lien (ramona.sandnes@univ-nantes.fr)

Résumé : La prématurité est un enjeu de santé publique qui continue à questionner les chercheurs au niveau national et international. Cependant, la détresse psychologique des parents dans ce contexte n’est toujours pas comprise et pourrait être importante pour prévenir les conséquences sur le long terme. De plus, il y a très peu d’études qui s’intéressent à l’attachement au-delà de la période des deux premières années. Les études ont, pour la plupart, évalué les comportements et non les représentations d’attachement dans le contexte de la grande prématurité. Cette thèse vise à explorer la détresse et le stress parental ainsi que les représentations d’attachement des mères et des enfants nés très ou grands prématurés. La revue de la littérature indique plus de détresse et de stress parental sur le long-terme chez les parents ayant un enfant né grand prématuré. Au total, 34 dyades mère- enfant (nés < 28.6 semaines d’aménorrhée) ont participé dans notre étude. Les enfants avaient moins de représentations sécures et plus évitantes et désorganisées. Les mères d’enfants avec des représentations désorganisées montraient souvent des signes de trauma non- résolu, d’état d’esprit “Hostile/Helpless” et d’inhibition extrême. Ces résultats contribuent, de manière inédite, à comprendre la détresse parentale et les représentations d’attachement dans le contexte de la très grande prématurité.